À peine signé, l\’accord de cessez-le-te entré en vigueur à Noël, a été violé à Bihac et à Sarajevo. La guerre continue, en Bosnie. presque dans l\’indifférence générale. À Tuzla, comme ailleurs, la population entame son troisième hiver dans la guerre. Mais
dans cette ville ouvrière et minière du nord-est de la Bosnie, qui résiste depuis le début de la guerre à l\’agression «fasciste serbe» , les habitants de toutes nationalités confondues, pris dans la tourmente de la guerre, se battent jour après jour, pour vivre, survivre. Et pour refuser la logique de partition ethnique que les grandes puissances occidentales veulent leur imposer.
Début novembre… Après six jours d\’une route longue, difficile, dangereuse, trois camions chargés de matériel scolaire et universitaire atteignent enfin Tuzla, ville bosniaque totalement encerclée par les milices serbes de Karadzic. Ces camions sont, pour d\’eux d\’entre eux, ceux de l\’organisation britannique Workers Aid
for Bosnia (Secours ouvrier pour la Bosnie, qui font régulièrement le voyage
vers Tuzla depuis plus d\’un an et demi. Car l\’histoire de l\’amitié entre les
Britanniques de Workers Aid et la petite ville ouvrière bosniaque est déjà longue.
Tout a commencé voilà dix ans, en 1984, lors des grandes grèves des mineurs en Angleterre. Les mineurs de Tuzla n\’hésitèrent pas alors à envoyer chaque mois l\’équivalent d\’une journée de salaire aux Britanniques en lutte pour alimenter le fonds des grévistes. Un signe de solidarité que n\’oublieront pas les mineurs anglais, qui, quelque dix ans plus tard , lorsque la guerre éclate en Bosnie, décident de répondre à leur tour à un appel de leurs collègues de Tuzla.
La solidarité va s\’organiser. Workers Aid for Bosnia naît, dès l\’été 1993, (1) avec un double objectif : apporter un soutien politique à la population de Tuzla prise sous le feu de la guerre – en envoyant des messages de solidarité venus du monde entier et en apportant en retour, un témoignage de la situation -, ainsi qu\’une solidarité
matérielle sous la forme de convois. Dès lors, des camions prendront
régulièrement la route de Tuzla, chargés de nourriture et de produits de première
nécessité.
En novembre, le chargement était un peu particulier puisqu\’il s\’agissait, pour
la première fois, de répondre à l\’appel des syndicats d\’enseignants et d\’étudiants de Tuzla, et d\’acheminer du matériel scolaire et universitaire.
Rejoints par un trente-huit tonnes du CR ICOM, une organisation normande de
réfugiés bosniaques, les camions de
Workers Aid se sont engagés en Bosnie.
Six iours au total d\’un vo age éprouvant et difficile, tant pour les habitués que
pour les nouveaux venus, obligés
d\’emprunter la route du sud , par Split .
Cette piste de montagne sinueuse reste
le seu l passage autorisé pour atteindre
Tuzla (pu isque la route du nord , plus
pratique et plus directe, n\’est toujours
pas ouverte et que l\’aéroport de Tuzla,
pourtant placé sous le contrôle de
l\’ONU, reste obstinément fermé).
De ce voyage , resteront, pêle-mêle, les
images des villages bombardés de la
Bosnie centrale, villages dont il ne reste
que des tas de pierres, ce lles des villes
à moit ié rasées comme Mostar, les
arrêts incessants aux postes de contrôle,
le souve ir des bandes de gamins,
debouts, au bord des routes, qui font
signe aux cam ions, des soldats de
I\’ armija (armée bosniaque) qui gagnent
le front dans des Jeeps de fortune, les
claquements des fusils au loin, le
sifflement des obus de mortiers t irés par
les milices serbes, les convois
interminables des soldats de l\’ONU,
armés jusqu \’aux dents et immaculés …
pour enfin atteindre Tuzla, lorsq u\’on n\’y
croit plus.
On est frappé en entrant dans la ville
de la découvrir si peu défigurée. Ici ,
chaque immeuble, chaque bâtiment
public, chaque maison porte la trace
des éclats de grenade. Mais l\’image
qu\’offre la ville n\’est en rien comparable
aux destructions des villes et des
villages traversés en Bosn ie centra le. La
ville n\’a pas été le théâtre
d\’affrontements entre les habitants issus
des différentes communautés. Ici, les
combats les plus durs ont eu lieu la nuit
du 15 mai 1992, au début de la guerre,
lorsque la population de Tuzla – Croates1
Serbes et Musulmans confondus – a
entrepris de repousser les troupes
\ »tchetniks\ » (comme on appelle ici les
serbes fasc istes) hors de la ville. « Ce
soir-là, il y a eu des centaines de morts
du côté tchetnik, explique une jeune
femme membre de la police de Tuzla, et
on a vraiment compris que c \’était le
début de la guerre. Mais, en repoussant
les chars hors de Tuzla, on a réussi à
éviter l\’occupation de la ville. »
Depuis, les t ireurs serbes se tiennent
sur les montagnes qui entourent Tuzla.
1.: armija les contient à une vi ngtaine de
kilomètres du centre ville. « Ils sont làbas,
sur les montagnes. A cette
distance, ils ne peuvent pas viser. Ils
tirent à l\’aveuglette » , expliquent,
connaisseurs, les gamins dans les rues.
La cible privilégiée des tireurs serbes
sont les écoles et les hôpitaux. Histoire
d\’atteindre le moral.
La guerre est aussi psychologique.
Rares sont les jours où ne retentit pas
l\’alerte. Et la journée des habitants de
Tuzla est rythmée par le sifflement des
obus de mortier et le couvre-feu de
vingt-deux heures. Mais la vie suit son
cours.
«Après deux ans et demi de guerre, on s\’habitue même à ça, raconte en
riant une petite fille de treize ans. Au
début de la guerre, dès que j\’entendais
les tirs, je me mettais à pleurer ou je e
précipitais affolée sous les abris.
Maintenant, même si je sais qu\’un obus
peut me tomber dessus, je poursuis mon
chemin et je contmue de vivre ma
vie … »
Vivre sa vie, chacun essaye de le faire
à Tuzla. Avec dign ité, en gardant le
moral. Même s1 personne ne s\’en cac he,
il s\’agit pour tous de tenter de survivre
plutôt que de vivre, tant la guerre a tout
bou leversé.
Comme de nombreux gamins, Enès,
un ado de treize ans, est désormais
orphelin. Son père, touché par un éc lat
de grenade en alla t trava iller un matin
de décembre 1992, est l\’une des
nombreuses victimes civiles de cette
guerre, menée d\’abord contre les civils.
« Avant, on avait une voiture, de
l\’argent. On passait des vacances en
famille, en Croatie, dit-il en souriant. On
vivait normalement, comme vous en
France ou en Angleterre. Et puis, la
guerre a tout changé. »
Faute de matières premières ou de
pièces détachées, les usines de Tuzla se
sont arrêtées et les mines sont en partie
fermées. L\’électricité et reau sont
rationnées. Elles reviennent tous les
deux ou trois jours, deux à trois heures
dans la journée. 11 faut souvent attendre
la nuit pour pouvoir prendre un bain.
Dans les familles, on essa\’€ avec les
moyens du bord de mener une existence
normale. « Enfin, presque normale,
rectifie Ninela, une jeune femme de
Tuzla, parce que je n\’aurais jamais cru
qu\’un jour je vendrais un poste radio
pour pouvoir m\’acheter du pain et que
mon père quitterait son boulot
d\’ingénieur pour rejoindre le front ! ,
Quand l\’électricité est coupée, on
s\’éclaire à la bougie, et pour écouter la
radio ou de la musique, on se fabrique
des batteries de fortune … « C\’est le
système 0, on improvise, on invente ! » ,
lance la mère de Ninela.
Pour manger, on se débrouille aussi.
Les plus démunis dépendent de l\’aide
humanitaire. Ceux qui travaillent
encore – moins d\’un tiers de la
population – reçoivent en guise de
sa laire, chaque mois, un paquet de
produits de première nécessité. « Il y a
du pain, deux kilos de riz, du sucre,
deux boites de conserve, un litre de lait,
de la soupe, explique avec force déta ils
Ash ia, une mère de famille. Avec ça, il
faut tenir un mois. ,
Dans le centre ville, tous les espaces
verts ont été transformés en potagers.
« Nous voilà transformés en agriculteurs
et en jardinier, pousu it Ash ia, qui est
aussi institutrice. A part cela, les
magasins sont remplis, encore faut-il
avoir les moyens d \’acheter quelque
chose. » Professeur à l\’école
élémentaire de Novi Grad, elle gagne, comme l\’ensemble des sa lariés, deux
marks par mois. « C\’est le prix d \’un
paquet de cigarettes ! », lance son fi ls
en riant.
Pour quelques marks supplémentaires,
on vend sur les trottoirs un jea n, une
télévision ou de la vaisse lle. Mais ça
devient de plus en plus difficile de
vendre quelque chose parce que la
plupart ont tout vendu, tout leur surplus
l\’hiver dernier. « C\’était terrible, se
souvient Ninela. Le blocus était à son
apogée et toutes les routes étaient
bloquées. Maintenant, ça va mieux, on
ne meurt plus de faim ! Même si
personne ne sait ce que ça donnera en
plein coeur de l\’hiver. »
Les écoles continuent de fonctionner,
elles aussi, au ralenti. Celles situées
près de la ligne de front, comme l\’école
élémentaire de Simin Han, se protègent
des éclats de grenade avec des sacs de
sable. « On ferme l\’école les jours où les
bombardements sont trop violents,
explique le directeur. Mais on essaye de
faire cours normalement, même si les
conditions de travail sont extrêmement
précaires, qu\’on manque de matériel, de
crayons, de livres, de tout; c\’est
important d\’essayer de continuer à
enseigner pour nous comme pour les
enfants. »
L\’un ivers ité, elle aussi, fonctionne
contre vents et marée. Même si le
manque d\’enseignants est flagrant et
que la majorité des étudiants ont rejoi nt
le front. « Les cours ne se tiennent que
grâce à l\’enthousiasme des enseignants,
à la foi des étudiants dans l\’avenir de
leur pays et au besoin d\’apprendre »,
comme le sou ligne Enver Mandzic, vi cerecteur
de l\’un iversité de Tuzla, chargé
de la coopération intern ationale.
Radio, télévision et journaux, eux aussi,
tentent de survivre malgré la guerre.
Mais beaucoup connaissent de graves
difficultés. Front S/obode en particulier,
journal indépendant né de la résistance
au fascisme pendant la Seconde Guerre
mondiale, a cessé de paraître dès le
31 janvierl994, faute de papier et de
matériel de reprographie. L\’éq uipe
rédactionnelle composée de dix-sept
journa listes croates, serbes et
musulmans, ne baisse pourtant pas les
bras. Elle a réussi , avec acharnement, à
sortir un numéro spécial lors de la
conférence internationale qui s\’est
tenue à Tuzla, en novembre. « On
aimerait pouvoir sortir un prochain
numéro dans un mois, explique Sinan
Alic, le rédacteur en chef. On va se
bagarrer pour ça ! »
Parfois, au fil des rencont res faites à
Tuzla, on se heurte au silence. Si lence
obstiné d\’un gamin qui a du mal à
comprendre pouquoi les milices serbes
l\’ont expulsé de Bijeljina, son village,
voilà quelques mois. Vi ctime, comme
des milliers d\’autres, de la politique de
purification ethnique, il est venu, avec
sa soeur, grossir les rang? des réfl!filés de Tuzla. Silence pudique d’un professeur, membre de la commission
des cr imes de guerre, arrivé à Tuzla,
après avoir été détenu plusieurs mois
dans les camps de concentration serbes.
Alors, derrière le sourire triste de ce
gamin ou le regard perdu de l\’adu lte, on
sent poindre le désespoir. Le temps d\’un
instant , seu lement. « Car, ici, lance-t-on
en souriant, le désespoir, c \’est comme
les fasc istes, on ne veut pas le laisser
s\’installer. , Vite, l\’optimisme reprend le
dessus. Vaille que va ille. Parce qu\’il faut
se battre.
Résister aux visées fascistes et
expansionnistes du leader serbe
Karadzic et à ses projets racistes de
purification ethnique. Ne pas se laisser
abattre par l\’attitude de la communauté
internationale décidément peu encline à
se mobiliser face au drame bosn iaque.
Lutter toujoUfS et encore contre les
plans de dépeçage de la Bosn ie, déjà
entérinés, au nom de la paix par les
grandes puissances occidentales …
Combattre surtout pour pouvo ir
continuer à vivre ensemble, ici, dans
une Bosnie-Herzégovine libre, unitaire,
mult iculturelle.
Car c\’est là l\’une des particularités de
Tuzla. Deux ans et demi de guerre ne
sont pas venus à bout de la
détermination et du rêYe des habitants
de la petite vine minière. Ici , Croates,
Serbes, Musulmans refusent toujours la
logique de partition ethnique qu\’on veut
leur imposer et luttent, malgré la guerre
et les pressions venant de tous côtés,
pour continuer à coexister, comme ils
l\’ont fait depuis des siècles, dans une
Bosnie mult icu lturelle, laïque,
indivisible. Ici, l\’esprit de coexistence
multiculturelle n\’est pas mort, il semble
même plus vivant que jamais.
« Dans les cours de récréation, les
enfants ne se préoccupent pas de savoir
qui est serbe, croate ou musulman »,
lance Az.ra , une enseignante de trentesix
ans. Les gamins se moquent
éperdument de ce la. Ils se sentent avant
tout bosniaques, ils ont toujours vécu
ensemble et ils veulent cont inuer à le
faire. Parce que c\’est ça, la Bosnie.
Issue d\’une famille musulmane, Az.ra
forme avec Slazko, un Serbe qu\’elle a
épousé voilà douze ans, l\’un des
nombreux couples mixtes de Tuzl a. Ici,
où vi va ient avant la guerre quelques
cent vingt mille habitants, dont 48 % de
Musulmans, 16 % de Croates, 14 % de
Serbes et 21 % de citoye s qui se
considéraient yougoslaves, on comptait
45 % de mariages mixtes.
Aujourd\’hu i, avec les départs de
Bosn iaques issus de toutes les
cemmunautés et surtout l\’arrivée
massive des réfugiés (ils sont plus de
quatre-vingt mille dans le district de
Tuzla), les données démographiques ont
été sensiblement bouleversées. Mais les
mariages mixtes restent plus que jamais
une réa lité : ils représentent, en plein
coeur de la guerre, près de 30 % des
unions cé lébrées.
Ici, vous exp lique-t-on avec f ierté, le
discours des ultranationalistes – qu\’ils
soient croates, serbes ou musulmans –
partisans de la divi sion ethnique ne fa it
décidément pas recette. La campagne
menée depuis plusieurs mois par des
extrémistes du SDA (le Parti d\’action
démocratique du Président bosniaque
lzetbegovi c), prenant pour cible les
unions mixtes, a d\’ailleurs rencontré une
forte opposit ion parmi la population
bosniaque. Ici, comme dans la plupart
des villes. Tuzla la rebelle reste plus que
jamais attachée à ses valeurs de
tolérance.
Des va leurs défendues avec ferveur,
par la municipalité laïque de Tuzla, la
seu le grande municipalité où les partis
civiques coalisés, non ethniques,
ont remporté les dernières élections
(il s\’agit des élections de 1990, où
l\’USBD, l\’Union des soc iaux-démocrates
bosniaq ues, parti du maire Selim
Beslagic. ava it ueilli..3.5.. odes vojx._ et les ex-communistes du S.P.D., alliés à la coalit ion des libéraux près de 30 %,
le reste des vo ix s\’étant partagé ent re
les partis nationa listes). Ensemble, ces
trois formations continuent de gérer la
ville.
« Les nationalistes du HDZ (parti
nationa liste ethnique croate) et du SDA
(musulmans) voudraient être les seuls
représentants respectifs des
communautés croates et musulmanes\’•
explique un représentant de la mairie. A
l\’approche de nouvelles élections,
prévues initialement pour cet automne,
et reportées à une dat e encore
indéterminée, ils vont essayer à grand
renfort de propagande de gagner du
terrain. « Ces nationalistes-là sont de
farouches ennemis de la Bosnie
multiculturelle. Leur objectif n\’est pas
de rassembler les Bosniaques dans une
résistance contre l\’agression fasc iste et
totalitaire, mais d \’utiliser les crimes
commis par les fascistes serbes pour
attiser les haines entre les
communautés. »
Pour soutenir le plura lisme, la
municipa lié, en revanche, multiplie les
activités. Des concerts, des activités
cu lturelles sont organ isés, avec les
moyens du bord . Deux conférences
internationales se sont éga lement tenues
en novembre, sur le thème de la multiculturalité
et de la démocratie loca le.
Les syndicats de Tuzla, eux aussi,
mènent depuis le début de la guerre une
bataille acharnée en faveur de la Bosnie
multiculturelle et pluraliste. « La
présidence de notre district syndical est
composée de neuf membres : quatre
Bosniaques musulmans, trois
Bosniaques serbes et deux Bosniaques
croates, écrit Fikreta Sijercic, présidente
du comité de district des syndicats de
Tuzla dans une lettre adressée, fin
octobre, au Secours ouvrier pour la
Bosnie. Les syndicats de Tuzla ont
travaillé dur pendant cette guerre pour
aider les citoyens de toutes les
nationalités, sans aucune discrimination.
Malgré toutes les pénuries de nourriture
et de produits de base, nous avons tenté
d\’aider tout le monde sans distinction.
Nous luttons pour pouvoir travailler afin
de vivre. Nous voulons un Etat de
citoyens, avec des droits démocratiques
et les droits de l\’homme, pour tous ceux
qui respectent notre héritage culturel
construit à travers les siècles. »
Qu \’on cont inue de se battre et de
lutter à Tuzla , pour l\’intégrité d\’une
Bosn ie mult iculturelle et démocrat ique,
semble le cadet des soucis des
puissances occ identales \ »impliquées\ »
dans le conf lit \ »yougoslave\ ». Cela fait
bien longtemps, en effet, que l\’ONU,
l\’OTAN et la CEE ont décidé du sort du
peuple bosniaque, se moquant
éperdument du principe du droit des
peuples à disposer d\’eux mêmes.
Acceptée et entérinée l\’idée du
découpage de la Bosnie selon des bases
ethniques ! Enterré du même coup le
rêve du peuple bosniaque ! Bafoué le
droit , pourtant légit ime, du peuple
bosniaque de se défendre contre les
agresseurs \ »grands serbes\ » ! Légitimées
les conquêtes milit ai res des fascistes
serbes auxq uels, comme le prévoit le
dern ier plan de \ »paix\ » en date, élabore
par le groupe de contact,<2
> on s\’apprête à
donner 49 % du territoire de la Bosnie,
rien que ce la ! Ba layés les principes des
droits de l\’homme et impunie la barbarie
des criminels de guerre ! Abandonnés à
leur sort les femmes bosniaques violées
et les centaines de milliers de réfugiés,
chassés de leur village à jamais par la
polit ique de purification ethnique
menée par les milices serbes.
Si après tout cela, les grandes
puissances occidentales ne
parviennent toujours pas à
imposer \ » leur pa ix \ » , là-bas
en Bosn ie, ça ne sera pas
faute d\’avoir. essayé …
Nadi Lemaire
(1) Depuis,
rorpnisation s\’est
éiarp à 1·-. -des
syndicals et le
— rts\’81l
(2) le groupement de contact réunit les
gouvernements des __ _,
ciaq grades
puissances suivantes:
France, Grande-Bretagne, Allema1ne,
Laquelle s’occuppe actuellement à rétablir 1a \ »paix\ » en
Tch91chénie –
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