Réflexions sur un \ »dossier\ » type

En chemin, je me rend compte de plusieurs choses :

1 – Je pourrais opter pour une approche web-documentaire (ça aiderait le \ »lecteur\ » à retrouver une chronologie, et de se focaliser sur certaines parties d\’abord, avant de regarder le contexte et les autres documents…) ou bien me baser sur une carte géographique pour aider à comprendre le terrain des opérations policières et les réoccupations, à différentes dates.
Evidemment, le webdoc se prête mal au format ebook, et encore moins au papier, mais permet de montrer certains sujets complexes (sur le même principe, on pensera aussi à un wiki sur la \ »guerre révolutionnaire\ » par exemple). C\’est un média moderne, qui peut être fait en HTML5, donc lisible sur tous les navigateurs relativement récents. Il y aurait là un vrai travail de \ »maquettage\ » et d\’apprentissage des outils de fabrication. A défaut, le site web peut servir de structure.
L\’intérêt de cette approche peut aider certaines personnes à \ »rédiger\ » des articles sans composer une trame écrite linéaire.
Pour info, voilà une liste d\’outils pour voir les possibilités en web-doc :

Des outils pour créer un webdocumentaire

2 – Je dispose de nombreuses photos et extraits vidéos, bien plus que ce que peut en contenir un magazine papier. En web, je pourrais faire un lien vers le site \ »source\ » pour que les lecteurs en voient plus. On peut aussi en afficher une grande sélection au format web, et en faire une bp plus sélective pour du magazine papier. Les liens HTML et QR codes seront les bienvenus pour accéder à plus de contenu externe à l\’article.
Sur le site web, on peut mettre en place différents moyens de visualiser ces \ »diaporamas\ », plus difficilement sur des ebooks, mais on peut concevoir plusieurs plateformes de visionnage pour chaque dossier.

3 – Il y a un vrai travail de mise en page (que j\’ai à peine commencé) et de recoupage de vidéo. L\’atelier de \ »maquettage\ » prend une dimension assez grande (d\’ailleurs, je peux filer à Kiki mon fichier source dès que c\’est plus abouti). Tant mieux, c\’est trop souvent oublié, et c\’est l\’intérêt de faire des jolis documents. Le \ »visuellement attractif\ » peut être un argument de vente.

4 – A la suite de ma réflexion précédente, je pense que l\’aspect LUDIQUE doit aussi être mis en avant. ça concerne les textes de présentation du projet. Chacun sait qu\’aujourd\’hui, les gens disent lire moins, en tout cas : pas devant un écran d\’ordi de la même façon que pour un livre papier.
Le texte de présentation du projet me semble axé sur la rédaction \ »livre-texte\ » et ça semble comme un challenge \ »littéraire\ » qui peut être difficile à la porté des jeunes révolutionnaires qui ont grandi devant la télé ou facebook.
Je sais que c\’est difficile à entendre pour un éditeur de livres, mais les aspects \ »joli\ » et \ »ludique\ » semblent très importants pour nos contemporains. Si ce côté est attractif, les gens accrocheront au contenu. Ce n\’était pas le but de Maintenant d\’il y a 20 que de vendre un bel objet autant que de l\’information de première main ? C\’est ma première impression en ouvrant ce journal, mais je devrais plutôt lire le courrier des lecteurs de l\’époque…
Ça nous permettrait de démarquer le journal des innombrables blogs trop simples visuellement.
En tout cas, je pense qu\’il faudra ajouter, quand on le pourra, des exemples \ »types\ » (projet texte, audio, vidéo…) et faire des liens pour que les gens puissent voir de quoi on parle.
Bêtement, je crois que la taille d\’un \ »papier\ » de 20 feuillets pour la radio est compris par les journalistes, en terme de durée. Dans notre cas, il faudrait le spécifier clairement, comme on s\’adresse à des non-professionnels…

5 – Comme le soulignait Kiki, le dossier devra être mis à jour au fil des évènements, même après que des personnes l\’auraient acheté. On pourra leur signaler par email la disponibilité de mises à jour.

Une autre idée qui peut être facilement mise en place : publier en continu et en temps réel les discussions de \ »l\’équipe de rédaction\ » à la manière d\’un réseau social, mais sérieux et fermé. Ça veut dire qu\’il faudrait que nous nous impliquions un minimum chaque jour ou semaine (à définir pour chacun). Ça peut servir le côté \ »transparence\ » du journal, et le rendre vivant (et alimenterait les réseaux sociaux automatiquement), c\’est ce que Libé et d\’autres tentent de faire maladroitement avec leurs cafés-Tv dans leurs locaux.
Il me semble que cette idée n\’a pas encore été exploitée telle-quelle, qui pourrait susciter de la curiosité et de l\’intérêt, peut-être surtout pour populariser la collecte…
Reste à savoir qui est motivé, et s\’y tiendrait. Ça fonctionnerait bien avec des \ »brèves\ » quotidiennes gratuites en plus des \ »dossiers\ » vendus, dont on pourrait publier des extraits et ébauches de maquettes avant leurs \ »sortie\ » respectives. Je peux détailler cette idée dans un autre message, mais ce serait une orientation assez chronophage, donc à méditer si ça vaut la peine.


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