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Sans dissolution de la police politique, il n’y aura pas de changement !
À l’heure où le roi est nu, tous ses subterfuges s’évaporent. Le secret de polichinelle de la vie politique algérienne, les pleins pouvoirs de la police secrète, est ici dénoncé dans une clarté totale. L’existence même d’une police politique comme la DRS est anticonstitutionnelle, démontre notre auteur. Est-il besoin d’ajouter : en Algérie comme en Tunisie ou en Egypte – et comme en France, où la DCRI, définie également comme une véritable police politique, a été instituée, parmi les premières réformes du régime antidémocratique sarkozyste. Ne nous cachons pas néanmoins qu’au-delà, c’est l’existence de services politiques secrets, quels qu’ils soient,…
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« POUVOIR DÉGAGE ! »
Des nouvelles d’Algérie, en provenance d’un blog indépendant, tenu par un journaliste qui avoue sa schizophrénie, travaillant le jour dans un journal officiel, et la nuit sur son blog, embryon d’une presse libre. Sans opinion ni sur le RCD, qu’il semble critiquer, ni sur aucune autre réalité politique algérienne – n’y connaissant strictement rien –, on ne peut qu’être frappé néanmoins de la teneur des débats, méticuleusement synthétisés ici, où l’on voit s’exprimer dans un bel ensemble les forces aspirant à une révolution démocratique, comme en Tunisie depuis quelques semaines, et en Egypte peut-être demain. Deux mots d’ordres sont proposés…
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Le Syndicat général de la police (SGP) contre la « milice armée » instituée par la Loppsi
À l’heure où il faut s’alarmer de l’absence de réactions politiques face à la création de milices de la police et de la gendarmerie, on peut se féliciter d’enregistrer une réaction syndicale, du SGP, premier syndicat de policiers (avec 48% des voix lors des dernières élections professionnelles). Il dénonce la création de « milices armées », soulignant le fait que ces « réservistes » et « citoyens volontaires » pourraient être armés. Point essentiel, comme le fait que les « réservistes » puissent porter l’uniforme des fonctionnaires de police ou de gendarmerie. On attendait une réaction syndicale sur la question du statut sans couverture sociale proposé aux réservistes,…
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Egypte : les manifestations reprennent, ce vendredi
Depuis plusieurs mois, Paris s’éveille aura titré tour à tour sur la révolution islandaise, puis la révolution tunisienne, et voilà la révolution égyptienne. Ce serait 1848, l’épidémie des révolutions. En Afrique du nord, de Tunisie en Egypte, on assiste à une application inattendue de la « théorie des dominos » sur laquelle MacNamara avait fondé l’intervention américaine au Vietnam pour le compte de Kennedy puis de Johnson. Bien mieux que dans l’ex-Indochine de jadis, il ne s’agit pas ici de l’avancée irrésistible de l’empire stalinien, mais du soulèvement des peuples pour la liberté, comme en 1848. À qui le tour ? En…
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Manifestation anti-loppsi d’hommage à la Résistance
Au campement de la Prairie aux filtres, à Toulouse, s’engage une nouvelle semaine d’occupation et d’actions contre la Loppsi, qui s’ouvre sous le signe de la Résistance, avec, ce dimanche, une marche à travers la ville, partant du monument aux morts de la Résistance, et passant par tous les lieux de commémoration de cette époque emblématique à l’heure où il s’agit d’appeler à la résistance contre la Loppsi et l’ordre sécuritaire qu’elle voudrait imposer.
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Manifestations à Paris en soutien à la révolution égyptienne
Le Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien appelle à un • Rassemblement à Paris, Place de la Fontaine des Innocents, métro/RER Les Halles Vendredi 28 janvier 2011 à 18h30 • et ce Samedi 29 janvier 2011 à 14h Place de l’Uruguay à proximité de l’ambassade égyptienne, 16e arrondissement, Métro Kléber
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Nous ne sommes pas en prison pour des tags…
21 janvier 2011. Nous avons été arrêtés dans la rue, dans le quartier de Belleville, par la BAC. Deux patrouilles tournaient en sachant ce qu’elles cherchaient. Dans un sac, les flics trouvent une bombe de peinture et nos doigts sont un peu trop noirs à leur goût. Notre passage au commissariat ne dure pas longtemps, […]
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Le soulèvement se poursuit au Caire et ailleurs
Facebook bloqué, c’est Tweeter qui prend la relève. En Egypte comme en Tunisie les manifestants contournent le black out total de l’information par les médias électroniques. Et depuis plusieurs jours maintenant descendent dans les rues et demandent le départ de Hosni Moubarak, dictateur depuis trente ans maintenant – pire encore que Ben Ali pourrait-on dire qui n’aura fait « que » vingt-trois ans… À noter la médiocrité des médias français, sur l’Egypte comme sur la Tunisie, très en retrait sur l’information disponible, comme en atteste le fait qu’Alain Bertho, « émeutologue » de l’université de Saint-Denis qui recense méthodiquement toutes les infos relevant de…
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Egypte : « Où es-tu Liberté? »
En Egypte aussi, après trente d’une dictature obscène, le régime d’Hosni Moubarak pourrait bien tomber comme une pomme mûre. En Egypte aussi, le paramètre mal calculé, c’est la force d’internet qui, malgré tous les filtrages et autres censures de Twitter n’aura pas empêché les internautes d’appeler à un « jour de colère » qui aura laissé trois morts, mais de belles perspectives de voir le pouvoir des pharaons s’engloutir dans les sables du désert… Ci-dessous, la dépêche Reuters et un témoignage de touriste (en anglais) provenant d’un blog. “Feels like revolution”, dit-il…
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Émeutes partout, justice nulle part
Ci-dessous un florilège de l’actualité mondiale cette semaine… Chaud, chaud, chaud, 2011 est chaud. Du fond de notre État policier, on mesure combien le parti de l’ordre aura anticipé en France sur le potentiel explosif des politiques anti-sociales engagées avec une brutalité croissante partout. Museler toute forme de résistance, épuiser, circonscrire, corrompre, désamorcer : tel aura été le programme; patiemment mis en place depuis une dizaine d’années. (Et déjà dans les tuyaux depuis un quart de siècle, quant on voit combien l’actuelle Loppsi descend en droite ligne de la loi Sécurité et Liberté de… 1977.) Ni les médias, ni les…