l’acces au site copwatch bloqué…relayé

C. guéant c’est vu exaucé, le site de copwatch a finalement été bloqué pour les utilisateur de France…Une mesure coûteuse, illégitime et… détournable grâce à la solidarité des internautes et webmaster qui ont copier et

Peu après la diffusion de la décision de blocage de Copwatch, la Quadrature du net, organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, a ironisé sur la décision contre-productive du ministère de l’Intérieur. «En pratique, Claude Guéant a lancé une grande campagne de marketing viral pour Copwatch. Ce site était peu connu avant, et alors qu’il restera accessible grâce aux douzaines de moyens triviaux de contourner la censure, il bénéficie désormais d’une attention et d’une couverture médiatique internationales.»
Puisqu’il est techniquement trop complexe de bloquer des URL page par page sur un site, le TGI de Paris a ordonné en référé le blocage du site CopWatch Nord-Paris IDF. Ce qui signifie aussi qu’un seul contenu illégal sur un site peut entraîner sa fermeture totale.

Les FAI l’avaient expliqué : il est impossible (techniquement très complexe serait plus juste) de faire du filtrage d’URL listées sur un seul et même site Web. Aussi, le TGI de Paris a choisi la manière la plus directe : bloquer entièrement le site CopWatch Nord-Paris IDF. Rappelons que le ministre de l’Intérieur Claude Guéant a souhaité cette fermeture car le site porte atteinte à l’honneur et à la sécurité des fonctionnaires de police.

Ainsi, tout le site sera bloqué. A l’heure de l’écriture de ces lignes, il est encore accessible, mais extrêmement lent. Son petit frère, Copwatch.fr.over-blog.com, est lui aussi accessible. Les conclusions de l’affaire sont assez déstabilisantes, puisque même pour un seul contenu illégal posté sur un site, ce dernier est donc entièrement bloqué. Cette décision, visiblement très disproportionnée, est d’ailleurs une première, au nom de l‘incapacité technique !

Voici qui crée donc un précédent, hasardeux voire dangereux, pour l’avenir d’Internet. D’autant plus que de nombreux sites miroirs (environ 25 à notre connaissance) sont accessibles et facilement trouvables sur le Web.


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